Samedi après-midi, Grégoire, qui avait repris son travail en Algérie après avoir laissé en France sa femme (Marie-Estelle) et ses filles (Fabiola 3ans et Colombe 15 jours), a proposé de nous emmener à Cherchell, dans la wilaya de Tipaza. (Cf. carte)
Apercevant de l’autoroute ce que les Algériens appellent unanimement « le tombeau de la chrétienne », nous avons décidé de faire le détour.
Classé au patrimoine mondial de l’U.N.E.S.C.O., ce monument reste énigmatique. Composé par « un entassement apparemment désordonné de pierres »[1], il « se présente comme un immense tumulus funéraire »[2].
Grégoire essaie d'apercevoir l'intérieur qui est actuellement fermé.
Quatre fausses portes sont chacune marquées d’une grande croix, le signe des chrétiens. Pourtant, « une légende prétend que le monument existait déjà deux ou trois siècles avant J.-C. et qu’il présente l’épicentre de la cité des morts des rois de Mauritanie. »[3]
Trois Algériens, assis à proximité, nous le vendaient pour 200 Dinars (environ 2 euros). Ils ont demandé s’il fallait nous l’emballer… Nous avons donné notre accord à condition qu’ils le livrent à domicile ! Cette entrée en matière humoristique nous a permis tout un échange avec eux sur la vie en Algérie…
Du mausolée vue sur la plaine embrumée...
Nous avons ensuite continué la route vers Cherchell, entre mer et falaises... route de corniche avec des vues superbes côté mer et une impressionnante falaise côté terre.
Cherchell, autrefois appelée Césarée, a connu son apogée au 1er siècle avec le roi Juba II de Maurétanie.
Il était un peu tard pour accéder aux sites archéologiques et à son musée réputé.
Nous avons donc flâné sur le port et discuté avec un pêcheur qui rangeait ses filets. Le changement d’interlocuteur n’a pas beaucoup modifié le discours sur la vie en Algérie.
Ces bateaux ne sont pas immatriculés au Croisic !