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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 15:36

Il y a 8 jours, Alger était sous la neige. Aujourd’hui, nous sommes à Tibhirine dans la neige ; mais entre les deux ? Etonnant…

 

Jeudi, soleil, descente à pied jusqu'au CCU, bibliothèque universitaire où travaille etudiantes-Copier-.JPGCéc ile (Cf. plus bas) ; 45mn de marche, il fait beau. Dans le petit jardin du CCU, des étudiantes travaillent dehors.


Vendredi, soleil et chaleur : nous avons déjeuné à Alger dehors au soleil sur une terrasse… C’était super ! De quoi oublier la neige ! En plus, nous étions avec trois couples français et leurs enfants (onze enfants  entre 12  et 4 ans). Ce fut une très bonne après-midi.

 

 Basile-et-H--Copier-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cecile-au-CCU--Copier-.JPG

 

 

Samedi,  nous avons joué les grands-parents de garde avec Basile, pour permettre à ses parents de profiter d’une journée de formation. Les parents de Basile sont Thibault et Cécile, volontaires comme nous ; nous avions fait ensemble, en juillet, la session de préparation au départ. Nous les voyons souvent.Basile--Copier-.JPG

 


Vers 16 heures,  Hubert a essayé de jouer au ping-pong avec quelques enfants venus passer l’après-midi au foyer des jeunes… Il aurait fallu 25  raquettes et d’autres tables ! L'unique table sans filet a pu servir et deux enfants tenaient eux-mêmes le filet pour les joueurs. Un peu juste certes, mais c’était  un début et le soleil a permis quelques échanges entre pongistes.P1010304--Copier-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pingpong-Copier-.JPG

 

 

 

 

Dimanche, toujours au soleil, nous sommes partis à pied et nous avons découvert d’autres vues sur Alger.

Alger-vue-de-Poirson--Copier-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi, autre lieu, autre temps. Nous déblayons la neige avant d’accueillir un groupe et la pluie nous tient compagnie pour la soirée.H-et-Y--Copier-.JPG


Mardi, les contrastes continuent mais, au cours de la même journée. Lever avec le soleil,  déjeuner avec du grésil et une après-midi avec un ciel gris et un ciel bleu qui jouent à cache-cache! Mais il fait très froid.

chemin1 (Copier)

 

 

 

 

 

 

  2012-02-21--8---Copier-.JPG


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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 11:22

Bonjour,

Nous avons lu ensemble votre article, et certaines  quP1130203 (Copier)estions se posent...

Maïwenn voudrait savoir ce que sont des moines, et comment s'appelle la tour blanche qui est sur l'une des photos d'Alger.

Elise voudrait savoir si on peut monter dans cette tour et elle se demande si ce n'est pas trop dur de monter tous ces escaliers dans la ville.

Elle demande si on pourrait voir des photos du jardin de Tibhirine et du travail qu'il y a à faire...

 

Commentaire n°4 posté par Famille de petites-filles.... le 12/02/2012 

 

Réponses pour Elise (8ans) et Maïwenn (6ans) qui habitent Evry.

 

Les moines ?  Heureusement, Maïwenn,  je t’ai vue en direct par Skype et nous avons parlé des moines, car c’est un peu long à expliquer ici. Je te joins une photo où tu me vois juste à ton âge ; je suis à l’abbaye de Bellefontaine où habitent des moines comme ceux qui étaient venus à Tibhirine ; sur la photo je suis avec ma cousine Brigitte et mon oncle Philippe, le frère de mon Papa (ton arrière grand-père).

Voici une photo où tu le vois sur son lieu de travail : la bibliothèque et une photo prise en 2008.

Frère Philippe est toujours à Bellefontaine et nous l’avons vu avec Père Etienne juste avant de partir pour l’Algérie. Leur communauté parraine notre séjour ici. Cela veut dire qu’ils pensent à nous et prient pour nous comme le font sûrement ton parrain et ta marraine pour toi ; c’est très important pour nous.

BR et AR avec Ph (Copier)

 frere-Philippe-Copier-.JPG

 

Août 2008 243 2 (Copier)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment s'appelle la tour blanche ? Elise voudrait savoir si on peut monter dans cette tour.

Cette tour est le « monument aux martyrs d’Algérie ».

Voilà une explication que j’ai trouvée sur internet :P1010355 (Copier)

« Formé de trois palmes  stylisées qui se rejoignent à mi-hauteur, ce monument en béton construit par la société canadienne Lavalin, d'après une maquette réalisée à l'école des Beaux-Arts d'Alger sous la direction de Bachir Yellès, s'élance jusqu'à une hauteur de 92 mètres.

Les trois palmes supportent, à 47 mètres du sol, une tourelle destyle islamique d'un diamètre de 10 mètres et d'une hauteur de 25 mètres, surmontée d'un dôme de 6 mètres. L'ensemble repose sur une esplanade où brûle une "flamme éternelle" et recouvre une crypte, un amphithéâtre et un musée (le musée du Moudjahid) souterrains.

 

Nous avons vu ce monument de près mais nous ne sommes pas encore entrés pour le visiter.

Il domine vraiment la ville, on le voit de très loin.

Je pense qu’il est possible de monter dans la tourelle, mais ce ne doit pas être ouvert à tous, je me renseignerai ; sur la tourelle, ce sont des antennes qui ont été rajoutées (sans doute pour le téléphone ou la TV).

 

Elise  se demande si ce n'est pas trop dur de monter tous ces escaliers dans la ville.

Tu vois, je le craignais beaucoup pour Hubert. Mais pour le moment, ça se passe très bien. Il va doucement mais ses genoux n’ont pas bloqué ! Pour lui c'est difficile de descendre les escaliers et pour moi c'est l'inverse, plus difficile de les monter, mais surtout parceque je manque de souffle, c'est long 100 marches !

Voilà quelques vues des escaliers que nous empruntons souvent.

P1010329 (Copier)P1010337 (Copier)

P1010356 (Copier)

P1010351 (Copier)

P1010350 (Copier)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elise demande si on pourrait voir des photos du jardin de Tibhirine et du travail qu'il y a à y faire....

Le jardin ?

Il y a 7 hectares de plantations d’arbres fruitiers. En tout 2 500 environ. La plupart sont des pommiers,. Mais il y a aussi des figuiers, des cerisiers, des pruniers, etc. Jean-Marie est bien occupé avec autant arbres fruitiers(Copier)d’arbres. Mais, en ce moment, pour eux il n’y a rien à faire : ils sont enfouis dans la neige et, malheureusement le poids de la neige a cassé quelques branches.

Autrement il y a un jardin autour des bâtiments et là il faut bêcher les plates-bandes, tailler les arbustes, enlever les mauvaises herbes comme dans tout jardin. Mais, c’est comme pour le reste, en ce moment tout est recouvert de neige et nous faisons des chemins pour accueillir un groupe qui arrive d’Ille-et-Vilaine ; nous souhaitons qu’il puisse entrer et circuler un peu ici.


Le travail du jardin cette semaine : il faut couper à la tronçonneuse toutes les branches cassées…

Coupe-bois-Copier-.JPG

 

 

 

 

 

 

 


Voici pour finir un beau mille-feuilles ou gateau de crêpes pour fêter mardi-gras

 

 

 

Mille-feuille (Copier)


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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 20:22

Voilà maintenant dix jours complets que nous avons quitté Tibhirine, tractés par une pelleteuse de chantier. Et depuis, il nous est impossible d’y retourner. La neige s’est accumulée en montagne, atteignant jusqu’à 130 centimètres, provoquant des chutes d’arbre et surtout privant une bonne partie du village de l’électricité et de ravitaillement. C’est notamment le cas dans « notre » logement qui, sans électricité, se trouve également privé de chauffage puisque le gaz a besoin d’électricité pour fonctionner. Pour nous, ce n’est pas encore trop grave. neige-le-3-02-12.JPGMais dans de nombreuses régions du pays, des gens sont en grande difficulté. Il faut dire que l’Algérie n’était pas préparée à de tels assauts de l’hiver et que les autorités peinent à faire face à cette situation exceptionnelle.

Donc, pas question de repartir vers Tibhirine dans l’immédiat ! Les visites prévues sont annulées ou reportées. Jusqu’à présent, il s’agissait surtout d’ habitants résidant en Algérie. Mais voilà que les premiers groupes en provenance de l’étranger doivent arriver ! Notamment la semaine prochaine un groupe d’Ille et Vilaine avec plusieurs personnes que nous connaissons.

 

En attendant des conditions climatiques moins sévères, nous poursuivons nos contacts sur Alger. Nous devenons des champions de la marche à pied ; les escaliers et les raccourcis n’ont presque plus de secrets pour nous. Nous avons quand même pris notre premier autobus pour revenir de Kouba (un quartier d’Alger) : ce fut une véritable épopée !relais-Kouba.JPG

 

 

relais artisanes Kouba

Il faut dire qu’il pleuvait des cordes et que nous avions déjà beaucoup marché. Mais les embouteillages étaient tels que nous avons cru ne jamais quitter cette banlieue. Nous y étions allés pour visiter le point de vente de produits d’artisanat algérien. Beau travail de tissage et de broderie…

 

 


 

 

 

Maintenant, nous essayons de faire du classement à la bibliothèque de la maison diocésaine, de lire, d’écrire, de  Zahïapoursuivre notre lent, laborieux mais agréable apprentissage de la langue. Kame:l,  Yu:sef, Fadi:la, Na:bil, les membres de la famille fictive que nous découvrons dans nos leçons , ont encore bien des secrets à nous confier avant que nous puissions vraiment dialoguer avec les gens réels. Pourtant, nous avons la chance d’avoir Zahia, une professeure chevronnée et expérimentée !

 

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 09:31

Coucou Paddy et Mamie,DSCN9791--Copier-.JPG

 

Que-faites vous, en Algérie? 
Nous avons bien vu votre petite histoire sur : les chats, le petit rouge-gorge de Paddy (etc.)...
Nous avons nous aussi eu de la neige ;  quelques flocons lundi après-midi, un  peu pl us mardi,
elle avait un peu fondu mercredi, et, aujourd'hui, jeudi 2, elle a complètement fondu (!)...
                                      Timothée

 

Timothée est un petit-fils de presque 8 ans.

Il habite Orléans.

Photo prise cet été lors d'une séance de maquillage.

 

Cher Timothée,

Nous allons te répondre personnellement (tout ce qui est écrit en italique) mais nous profitons de ta question pour donner quelques explications aux  autres lecteurs du blog.

 

Nous avons accepté d’être pendant au moins un an « volontaires pour la solidarité internationale » ; cela veut dire que nous sommes envoyés dans un pays pour aider, donner un coup de main là où il y a un besoin.

 P1000383--Copier-.JPG

Nous avons donc été envoyés pour accueillir les gens qui viennent visiter le monastère de Tibhirine .  Tu vois nous faisons le « guide touristique » mais pour nous ce n’est ni un musée ni un vieux château, c’est un lieu de prière et les visites sont donc particulières. En plus nous rencontrons des personnes qui sont déjà venues là il y a plusieurs années et du coup c’est elles qui font « le guide » . 

 

   Le "scriptorium" : salle où les moines étudient.

  P1000669--Copier-.JPG  


Ce que nous souhaitons ou essayons de faire :

  Notre premier objectif, c’est de recevoir au mieux les gens qui viennent visiter le monastère de Tibhirine. 

Pour cela, pas de formule « standard » !

Au fil des lectures, des rencontres et de recherches tous azimuts, nous avons emmagasiné des informations de base sur les lieux, leur histoire, la culture locale, la vie des moines qui ont vécu ici, les liens avec les habitants du village et l’environnement, l’entretien du verger, les travaux pour la conservation des bâtiments et les projets d’avenir de ce site.  

 

En fonction de l’intérêt des visiteurs, de leurs connaissances préalables (ou non) des lieux et des personnes, de leurs souhaits, de leurs questions, nous essayons d’ajuster notre discours dans une « formule adaptée ».  Cela peut même aller jusqu’à la version « sur mesure »…  par exemple lorsque nous recevons des personnes qui ont vécu dans le monastère ou qui ont connu les événements qui ont marqué les années quatre-vingt-dix. De guides, nous devenons alors les auditeurs attentifs de ces témoins…

    

Le monastère est dans un village. Nous essayons de faire connaissance avec nos voisins et Paddy rêve d’installer une table  de ping-pong devant l’entrée du monastère pour pouvoir jouer avec les enfants et les jeunes. Mais en ce moment il fait trop froid… il y a 1m de neige au moins.


P1000503--Copier-.JPG

  Alors nous sommes à Alger. C’est à 2h de route environ de Tibhirine. C’est une très grande ville, la capitale de l’Algérie ; cette ville est au bord de la mer mais pas du tout plate ! on passe son temps à monter et descendre des rues ou des escaliers très en pente. Ici nous suivons des cours d’arabe et nous rencontrons beaucoup de personnes originaires de différents pays. C’est très intéressant pour nous.

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Notre deuxième objectif, c’est de tisser progressivement des liens avec les familles du village ou des gens des environs. Pour mieux les connaître, partager leurs joies ou leurs soucis, peut-être même avoir quelques activités communes, qui sait ?

C’est aussi d’avoir quelques activités sur Alger où nous descendons en principe chaque week-end. : qu’il s’agisse de rencontrer des communautés et des familles, de pratiquer le tennis de table, de  réfléchir avec des couples, de suivre des cours d’arabe ou des formations sur l’Islam, l’histoire ou la culture de l’Algérie,  de participer à la vie liturgique des croyants, etc. 

     

P1010134--Copier---2-.JPG   P1010135--Copier--copie-1.JPG

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Nous essayons aussi de rester en lien avec vous tous par Skype ou par les mails et par ce blog pour savoir ce que tu deviens et te faire découvrir la vie dans un autre pays.

Et si nous le pouvons nous espérons aller un peu découvrir  le désert plus au sud.

 

Notre troisième objectif, c’est de rester en lien avec vous qui suivez notre histoire en Algérie. Nous sommes en effet très surpris de votre intérêt et de vos réactions à la lecture de nos articles. Heureux de voir que nous contribuons modestement à l’ouverture de votre quotidien, nous profitons nous-mêmes de cet élargissement. Il nous permet de croiser  sur la toile la famille, les MEP de Singapour, les volontaires du Liban, de Centrafrique, du Burkina ou d’Haïti, les amis de Bretagne, du Brésil, du Luxembourg  ou d’ailleurs,  les paroissiens ou les pongistes de Cesson, les lecteurs  que nous ne connaissons pas. Tous ces points qui s’allument sur la carte du monde de notre blog nous ouvrent à « de vastes horizons ».

 anneethubertploquin-dcc.over-blog.com--thumb.jpg

 

Et puis, quand même, quatrième objectif, nous aimerions bien profiter de notre séjour ici pour rencontrer d’autres acteurs et témoins de la vie en Algérie, pour visiter de nouvelles villes, de nouveaux sites, des lieux historiques et spirituels …

 

Programme peut-être ambitieux mais qui, pour le moment, soutient notre motivation à nous insérer dans un pays que nous ne connaissions vraiment pas…

 

Merci Timothée pour ta question , je vais en profiter pour montrer à tous ce que vous avez fait ensemble dans votre jardin .igllo-BMGTAN--Copier-.jpg

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 10:30

 

Tous les jours j'ai envie de dire : "quel accueil !

Oui, je suis émerveillée par l'accueil qui se vit ici., toujours et partout.

 

Nous avons été très bien accueillis par les permanents de la Maison diocésaine et de l'évêché ;

Nous avons été très bien accueillis par Jean-Marie qui nous attendait pour aller à Tibhirine ;

Très bien accueillis par les autres volontaires de la DCC ;

 

Mais c'est bien au-delà encore :

A chaque fois que nous rencontrons une personne de la communauté catholique, nous sommes reconnus, questionnés : "Est-ce que vous vous habituez bien ? Comment cela se passe-t-il là-haut ? Quelle chance de vous savoir là ! Vous n'avez pas trop froid ? " Etc.

En plus, nous sommes invités pour faire connaissance ; ainsi des communautés religieuses nous recoivent pour un repas, le partage d'une Eucharistie, ou tout simplement pour mieux savoir qui nous sommes et ce que nous vivons là-haut...

Des Français, présents depuis 50 ans ou depuis 6 mois, viennent nous chercher pour un repas chez eux et nous découvrons ainsi des visages et des réalités très variées...

 

A chaque fois je me pose la question : "Et nous en France, dans nos communautés chrétiennes, comment accueillons-nous ? Avons nous cette avidité à connaître des nouveaux, à les recevoir ?"

 

 

Encore plus : dans la rue, combien de fois sommes-nous abordés par les Algériens ? Ils nous entendent parler français alors vite ils trouvent une question pour nous aborder : "Vous êtes revenus au pays ?" ou "Vous êtes là depuis longtemps?" Et tout de suite ils ouvrent la conversation : ainsi à Médéa un homme ravi de nous montrer qu'il savait parler en français ; dimanche deux jeunes dans le métro voulaient qu'on leur envoie une photo ; un vieux monsieur nous a fait un cours d'histoire sur le trottoir et nous a parlé de ses études à Tours (ville où nous avons habité... il était ravi) ; les policiers à qui nous demandons le chemin évoquent la Bretagne... C'est sans arrêt avec une joie, un plaisir de nous parler, de nous souhaiter la bienvenue chez eux.

 

Je me pose une nouvelle question : "Comment est-ce que j'accueille les étrangers qui arrivent chez nous ?"

 

Cet après-midi, cette question m'a habitée en permanence. Voilà ce que nous avons vécu : nous devions aller à la Mairie pour faire "légaliser" des papiers (c'est un sport national ici !) et, comme il nous manquait un papier médical, nous avons visé un hopital assez proche. 

 

A la Mairie, l'employée ne comprenait pas pourquoi le certificat de naissance d'Hubert n'avait pas le même tampon que le mien et elle nous posait des questions ... Ensuite elle s'est excusée de nous déranger par ses questions ne voulant pas paraitre "inquisiteur" face aux étrangers mais cherchant à comprendre. Puis très gentiment, après avoir mis les coups de tampons sur nos feuilles, elle nous a indiqué où aller pour avoir les signatures obligatoires.

 

A l'hopital ce fut incroyable. A l'entrée nous expliquons notre cas. Très gentiment une jeune femme se lève, va mettre son manteau et ressort avec nous pour nous emmenenr jusqu'à la porte du service radiologique ; elle attend que le manipulateur radio arrive, elle lui explique notre cas ; un monsieur alors nous prend en charge, il nous accompagne dans un autre service pour obtenir des ordonnances ; il s'explique avec les médecins puis nous remmène à la radio ; il attend que nous ayons fini pour nous ramener dans le service où on allait nous donner le certificat.

Là deux femmes médecins nous ont souhaité la bienvenue, nous ont parlé de la Bretagne vue à la télé, ont pris soin de nous... Et, à la sortie, le même agent hospitalier nous attendait pour nous emmener là où nous allions avoir les coups de tampons nécessaires sur les certificats avant de repartir. Tout au long de ces allées et venues, il ne cessait de nous interroger : "Comment êtes vous venus jusqu'à l'hôpital ? à pied ? ! Saurez-vous le trajet pour le retour ? Pour combien de temps êtes-vous en Algérie ? Surtout visitez notre pays..." etc.

La gentillesse de tout ce personnel médical, la façon dont nous avons été accompagnés partout , attendus, raccompagnés et accueillis par des sourires et des mots de bienvenue nous a émerveillés. C'était comme si nous ne les dérangions pas, comme si ils n'avaient que cela à faire... Ne croyez pas que nous avons bénéficié d'un passe-droit. Non, la gentillesse était généralisée comme nous avons pu l'observer ave le soin apporté à une femme qui marchait difficilement ou un enfant visiblement en souffrance...  C'était plutôt une attention à des étrangers qui ne pigeaient pas tout !  

 

Pas de photos pour illustrer cet accueil.

Mais le tout nouveau métro aux heures de pointe !

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Nous l'avons pris avec Thibault et Cécile, coopérants comme nous, que vous voyez avec leur fils Basile dans les bras de la maman. Ils nous ava ient invités chez eux. Nous avons ensuite quitté leur appartement pour aller avec eux à une Eucharistie du dimanche soir célébrée dans une fraternité des petites soeurs de Jésus avec lesquelles nous avons partagé le repas.  (Nous en reparlerons).

 

 


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  P1010218 (Copier)

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 12:04

Encore une semaine pas comme les autres !

Lundi dernier à Tibhirine, nous avons découvert la neige.

Mardi, il faisait très beau. Mercredi, la neige avait fondu. Nous nous sommes promenés au soleil. Nous avons été abordés par un voisin du village qui nous a invités à prendre le café chez lui. Nous avons accepté. Nous avons été reçus dan un petit salon très confortable par deux des cinq frères et la maman : café et petits gâteaux. La conversation était bien sûr limitée mais l’un des frères se débrouillait un peu en français…

Vendredi matin : tout est blanc ! Mais, cette fois, c’est trente centimètres !


DSCN1058 (Copier)

 

Dès 7h30, Jean-Marie sort le tracteur équipé d’une barre qu’il tire et qui écarte  la neige au milieu de la chaussée. Il parcourt quelques centaines de mètres pour dégager la voie au moins pour les piétons… Le résultat est décevant : il neige tellement que tout serait à recommencer !

Heureusement, les jours précédents, les trois groupes qui s’étaient annoncés pour visiter le monastère le vendredi se sont désistés. Nous envisageons donc de rester le week-end sur place. Toutefois, par précaution, nous préparons notre valise…

P1010181--Copier-.JPGA 15h30, branle-bas de combat. Après des pourparlers avec le secrétaire de mairie, Jean-Marie a obtenu une escorte originale. Nous mettons nos bagages dans la voiture. Une pelleteuse du chantier voisin prend la voiture en remorque à l’aide d’un câble en acier et nous voilà traînés jusqu’au col !


P1010182--Copier-.JPG

 

 

 

au col

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Là, on enlève l’amarre et nous suivons de près la pelleteuse qui racle la chaussée devant nous  pour nous frayer un passage jusqu’à Lodi. Ensuite, nous poursuivons la route de façon autonome. Il nous a quand même fallu près de trois heures pour arriver à Alger, pratiquement deux fois plus que le lundi matin.

 

P1010200--Copier-.JPG


Et ce matin, à Alger, l’improbable s’est produit : il neige abondamment. Cela ne s'est pas vu en ville depuis des années. Et la neige tient ! On peut vraiment parler d’ « Alger la Blanche ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Citrons givrés de la maison diocésaine

 

 

 

 

Certains d’entre vous nous ont demandé si nous avions des échos sur l’enquête à propos des moines et nous envoient des liens pour nous permettre de suivre l’actualité. Merci à vous ; oui, nous essayons de suivre et de lire aussi ce qui parait ici, dans les journaux locaux.

Ces articles ne troublent pas encore la quiétude de ce petit cimetière.

DSCN1071--Copier-.JPG

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 19:49

DSCN1023--Copier-.JPGHier 30 janvier          

 

  DSCN1020--Copier-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

                              Sapin de Noël

 

 

 

 

 

 

 

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Laurier rose

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                       

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Nous vous avons préparé des coussins bien doux pour que vous puissiez profiter du paysage

 

 

 

 

 

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Aujourd'hui 31 janvierDSCN1025---Copie.JPG

 

 

 

 

 


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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 16:15

Cette semaine, nous avons exceptionnellement quitté Tibhirine mardi après-midi pour pouvoir participer à une session qui regroupait à la maison diocésaine d’Alger les « nouveaux arrivés dans l’Eglise d’Algérie » pour une information-formation sur deux journées… mercredi et jeudi. Du coup, notre chauffeur habituel, Jean-Marie, étant reparti sur Tibhirine jeudi matin, nous sommes restés sur Alger aussi vendredi, samedi et dimanche. Cinq jours consécutifs, ce qui ne nous était pas encore arrivé !

 

La session.

Elle regroupait une vingtaine de participants :

·         de France, de Syrie, de Papouasie, du Burkina-Faso, de l’Inde, du Mali, de Jordanie, d’Argentine, du Brésil. L’un des animateurs était espagnol.

·         des prêtres et des religieuses de diverses congrégations religieuses, des célibataires consacrées, des célibataires, des couples, un diacre…

·         des hommes et des femmes, âgés de 25 ans à 75 ans environ.

P1010122.JPG

 

Le programme a commencé par un tour de table où chacun se présentait. Classique ! Mais nous avions la consigne de ne pas utiliser des mots déclarés « tabous ». Par exemple : diocèse, stage, mariage, église, dialogue, islam, rencontre, etc. Ceux qui sont tombés dans le panneau ont eu un gage ! L’ambiance était créée dès le début.

 

DSCN0989Ensuite, par petits  groupes de six personnes, dont un groupe anglophone, nous sommes partis à la découverte de l’Algérie  à travers l’analyse comparée de cinq magazines algériens écrits en Français. Nous y avons découvert surtout un grand écart entre l’image relayée par ces journaux et la réalité que nous avions rencontrée depuis notre aphoto-drapeau-algerierrivée.

 Dans ces deux jours, nous avons eu des conférences sur l’Algérie d’aujourd’hui, l’Eglise en Algérie, l’islam et les témoignages de différentes personnes.


Ce qui m’a frappée, moi, Anne, c’est l’insistance avec laquelle notre évêque, Mgr Bader, nous a dit : «  L’Eglise d’Algérie c’est vous ! » et c’est la recherche exprimée par un prêtre sur ce que l’Eglise doit vivre aujourd’hui… ce n’est plus le temps des colonies, ce n’est plus l’absence des français et ce n’est pas la présence d’une Eglise pendant les années noires… Vers quoi va l’Eglise d’Algérie ? A quoi est-elle appelée ? Que voulons-nous vivre ensemble, nous qui formons cette Eglise ?

 

Moi, Hubert, j’en ressors avec une certaine inquiétude pour l’avenir de ce grand pays si riche en ressources naturelles et en compétences humaines sous-utilisées. Quand l’eau, le pétrole et le gaz viendront à manquer, que deviendra la situation sociale déjà extrêmement fragile si des mesures énergiques ne sont pas prises dès maintenant ?

 

Nous avons aussi  regardé ensemble le film « Rachida »…  assez terrifiant pour montrer ce qui s’est vécu ici entre 1994 et 1999… Il aurait fallu un débat à la suite du film… plutôt qu’une nuit ! Plusieurs n’ont pas dormi ! Mais ce film a été important pour nous car nous comprenons mieux l’ambiance dans laquelle vivaient  les algériens. Aujourd’hui ils n’en parlent qu’à demi-mots ou par des formules rapides qu’il faut saisir au vol !

  

Le vendredi

Pour les chrétiens qui vivent en Algérie, c’est le vendredi que sont organisées et vécues la plupart des eucharisties dominicales. Les communautés se rassemblent le jour de la prière musulmane mais célèbrent avec la liturgie des dimanches.

Pour notre premier vendredi à Alger, nous avons ainsi participé à une messe qui rassemblait les « paroissiens » qui fréquentent habituellement la maison diocésaine, c'est-à-dire une bonne centaine de personnes. Cette eucharistie a lieu chaque vendredi à 11h30.

J'étais d’homélie pour la première fois en terre algérienne. Monseigneur Bader a présidé l’eucharistie, en la concélébrant avec sept prêtres… Dans le choeur, il y avait aussi un diacre !

   

 Le samediP1010162.JPG

Avec un léger retard  sur le calendrier officiel des Eglises, un rassemblement œcuménique a été organisé au temple de l’Eglise adventiste ce samedi à 14 heures.  Nous étions autour de 120 personnes. Outre les adventistes, nous avons trouvé les catholiques bien sûr, les anglicans, les orthodoxes, les réformés. Mais aussi algériens (arabes ou kabyles), afrikaner, zimbabwéen, tanzanien, béninois, syrien, indien, albanais, jordanien, français, etc. La prière pour l’unité des chrétiens rejoignait la recherche de dialogue entre langues et peuples.  


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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 17:06

Les jeunes de l’aumônerie de notre paroisse se sont jumelés avec nous ; dans le commentaire de l’article « Nos compagnons » sur notre blog, ils nous posent toute une série de questions. Vous pouvez les consulter. Nous allons essayer de répondre à tout . Si vous avez des informations de votre côté, vous pouvez aussi compléter nos réponses en déposant votre propre commentaire.

 

1-  A qui appartiennent les autres tombes visibles sur les photos ?

 

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Habituellement, les moines sont enterrés là où ils meurent. En principe, leurs corps ne sont pas mis dans un cercueil. Ils sont enveloppés d’un linceul et mis en terre. Rien n’est mis sur leur tombe: ni dalle, ni plaque (sauf leur nom de religieux), ni fleurs.

Le monastère de Tibhirine a été fondé en 1938. Beaucoup de moines y on vécu. Quelques-uns sont décédés sur place et y ont été enterrés. Ils ne sont pas très nombreux parce que les malades étaient généralement rapatriés dans leur pays d’origine avant de décéder.  On ne trouve donc les tombes que de ceux qui n’ont pas été rapatriés à temps. Ce sont donc leurs tombeaux qui sont visibles.

Parmi eux, il y a ceux qui sont décédés entre 1938 et 1996. Et puis, devant, avec des plaques plus neuves, on trouve les tombes des sept moines qui ont  été enlevés par des ravisseurs armés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 et retrouvés morts fin mai de la même année.

La ferveur populaire est à l’origine des fleurs qui ont été plantées au pied de leur tombes. Du coup, les plus anciens ont bénéficié de la même attention. Toutes ces plantes devraient fleurir au printemps.

 

2- De quelles nationalités sont les principaux visiteurs?

Entre le 14 décembre 2011 et le 20 janvier 2012, nous avons reçu 269 visiteurs.

73% d’entre eux sont algériens. Certains parlent ou comprennent le français, surtout ceux qui vivent en France et sont revenus au pays pour la fin d’année. D’autres se font traduire les commentaires. Les uns viennent en mémoire des moines dont ils se souviennent ou dont ils ont entendu parler par un membre de leur famille. D’autres viennent en touristes.

Les autres visiteurs sont des français, des allemands, des anglais, des néerlandais, des autrichiens et même une femme biélorusse. Sans doute verrons-nous encore d’autres nationalités…

 

3- Dans quel état était le monastère quand vous êtes arrivés ? et le jardin ?

4- A part Jean-Marie, d'autres personnes vous aident-elles pour l'entretien du monastère?
Trois personnes travaillent en permanence à l’entretien du monastère et des sept hectares cultivables qui l’entourent : Jean-Marie, un français, ingénieur agronome et prêtre ; Youssef et Samir, deux salariés qui habitent Tibhirine. Des hommes sont aussi embauchés à la journée pour des travaux ponctuels où il y a besoin de plus de main d'oeuvre.

La priorité de Jean-Marie est l’entretien du verger qui compte 2 500 arbres, (85% de pommiers) et qui est la ressource principale de l’exploitation.

 

Jean-Marie sur le tracteur.

P1000329

Quand ils en ont le temps, tous les trois entretiennent le jardin autour des batiments du monastère qui n'est donc pas « à l’abandon ». Mais dans un jardin, il faut toujours désherber, tailler, bêcher, planter, couper, etc. Ce n’est jamais fini.

Ils peuvent aussi consacrer une partie de leur activité à la conservation des bâtiments. Ceux-ci sont dans un triste état car ils ne sont plus habités et il y a beaucoup à faire. Certains travaux de nettoyage, maçonnerie, électricité, peinture, etc. peuvent être réalisés. Il est aussi nécessaire de recourir à des professionnels pour des tâches plus spécialisées.

Nous, nous pouvons participer activement aux travaux de jardinage et de « conservation » des bâtiments. La semaine dernière par exemple, nous avons commencé à remplacer 20 vitres qui étaient cassées. Cela suppose d’enlever les carreaux cassés, de gratter l’ancien mastic, de peindre les cadres, d’ajuster les vitres, de les placer et de mettre du mastic neuf. Ceci parfois dans des positions élevées ou acrobatiques !

La semaine précédente, nous étions dans la peinture de portes...

Yves prépare les surfaces à peindre

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On parle plutôt de conservation que de restauration. Des amis du monastère viennent de l'étranger passer quelques jours pour apporter une contribution. Ainsi Yves a participé aux travaux d'amélioration des toilettes. Odile est devenue cette semaine "grand chef vitrier". 

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Odile et Anne posent une vitre

 

 

 

 


4- Êtes-vous loin du plus proche village?

Oui et non. Le hameau de Tibhirine s’est développé quasiment aux portes du monastère. Il compte environ 70 familles. Nous ne les connaissons pas encore. Mais nous savons que toutes nous ont repérés et identifiés. Nous avons quelques contacts, notamment avec les salariés du monastère, les gardes qui résident juste à côté (avec lesquels nous sommes montés à la vierge N.D. de l’Atlas) et l’épicier local qui tient le seul commerce dans ce coin de montagne.

Actuellement, trois bâtiments sont en cours de construction à Tibhirine : une grande mosquée, une salle multisports et un centre culturel pour les jeunes.

Mais Tibhirine fait partie du village de DrassMar, autrefois appelé Lodi, qui est un peu plus éloigné.

Nous sommes à 8 kilomètres de la ville de Médéa. C'est là que nous descendons en voiture avec Youssef pour faire des courses.

 

5- La galette préparée pour vous par la famille algérienne était-elle bonne?

Oui. Mais n’imaginez pas une galette comme notre galette des rois !

Il ne s’agit pas d’un gâteau, mais d’un pain dont la mie a peu levé. Il a l’avantage de rester frais plus longtemps que les habituelles baguettes de pain, très largement consommées ici comme en France. Des enfants en vendent sur le bord des autoroutes parce qu’elles sont très prisées des algériens.

A côté de cette galette, nous avions eu aussi des petits gâteaux délicieux et vraiment sucrés.

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 13:17

Quels animaux à Tibhirine ?

 

Un petit rouge-gorge suit Paddy dans tous ses travaux de jardinage ; il sautille à 2 ou 3 mètres de lui… Il est toujours là.

DSCN0842.JPG Si Paddy change de coin, s’il bêche dans le jardin intérieur ou dans l’allée derrière l’église, le petit rouge-gorge le retrouve et vient picorer près de lui. DSCN0835.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Des pigeons roucoulent sur les toits. Ils se posent dans tous les trous.

Ils font des dégâts dès qu’il y a un carreau cassé , car ils entrent dans les pièces et s'y installent un peu trop. Cette semaine nous allons remplacer beaucoup de vitres qui sont cassées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des chats se chauffent au soleil ou se bagarrent entre eux.

Souvent j'en vois un perché dans les arbres, il se met loin des autres chats qui le guettent  en bas pour se battre avec lui ; et, en ce moment, ils miaulent très fort la nuit.

DSCN0950.JPG

 

 

 

 

 

 

 

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Les moutons dont s’occupe Samir  habitent dans une des granges du monastère. Ici dans la montagne, il y a beaucoup de moutons et de chèvres; on croise souvent des hommes avec leurs petits troupeaux ...

Et, dans la plaine au bord des grandes routes ou de l'autoroute, ce n'est pas rare d'en trouver !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien cachées dans les feuilles ou dans la terre on trouve des tortues …pour le moment trop petites pour s’asseoir dessus ! (comme l'a fait Maëlie sur des très grosses tortues)

 

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Bien sûr, il y a aussi des merles, des abeilles, des bourdons… En ce moment les bourdons font un bruit terrible dans un amandier (ils bourdonnent !).

N’oublions pas les rats dans les caves… Youssef en prend régulièrement pour essayer de s’en débarrasser. Il ne les élève pas ( comme Olivier, un de nos gendres) ! Il les prend au piège de la colle !

 

Quand nous repartons en voiture vers Alger, nous voyons pas mal de chiens errants... Et à Tibhirine ces chiens ont attaqué toutes les poules de Samir.

 

Dans la montagne, on retrouve des petits ânes blancs et gris très chargés… J’essaierai de vous en photographier un. (Ils sont moins gros que Gaspard, l'âne de Blandine et Matthieu)

 

P1010080.JPG

 

 

Et dans les gorges de la Chiffa, c’est le rendez-vous des singes.

Il y a beaucoup de monde pour venir les voir.

Je n'ai pu prendre qu'une photo rapide en voiture,

mais peut-être les voyez-vous avec les gens qui viennent les nourrir.

Nous traversons les gorges de la Chiffa pour rentrer sur Alger ou pour monter à Tibhirine; c'est un lieu très visité.

 

 

 

 

 

 

Nous étions ravis de vous avoir tous revus sous Skype : 6 petits-enfants le vendredi soir et 5 autres le samedi c'est merveilleux pour nous!


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Voilà pour finir le chapitre des animaux un petit oiseau en  mozaïque au milieu des ruines dela ville de Tipaza ; il est assez abimé car tout le monde marche dessus ; vous pourrez essayer de le redessiner.

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